lundi 6 août 2012

Il faut que je vous parle de Kevin.

Voir que je ne vous ai pas parlé de ce film-là! Aucun bon sens. Frappez-moi quelqu'un.

We need to talk about Kevin, adaptation du roman du même nom de Lionel Shriver, réalisé par Lynne Ramsay, vaut la peine d'être vu (et probablement lu aussi, ça fait partie de mes prochaines lectures).

Là, c'est pas un petit film qu'on écoute le dimanche matin en trempant ses toasts dans son jaune d'oeuf. Non, parce que c'est le genre de film qui te hante  encore une semaine après l'avoir visionné. Bref, si vous décidez d'écouter ce film (lire : je vous oblige fortement), soyez prévenus, c'est intense.

Kevin est un enfant très étrange et sa mère en arrache avec lui. Ce dernier ne l'aime pas du tout et devient de plus en plus violent en grandissant. Son acte final prendra tout le monde par surprise.

Je ne veux pas trop en dire sur le synopsis, car pour ceux qui ne connaissent pas du tout l'histoire, vous serez encore plus renversés en écoutant le film.

Tilda Swinton est remarquable dans le rôle d'Eva, une mère qui tente tout pour recevoir un peu d'amour de la part de son fils. Elle nous propose une interprétation sobre et vraiment poignante. Les deux interprètes de Kevin (enfant & ado) sont époustouflants. Jasper Newell devient la pire petite peste et Ezra Miller est sombre et effrayant.

C'est un film rough, oui, mais j'ai bien aimé la façon dont on y a traité le drame. Pas de plans spectaculaires, sanglants et sensationnalistes. De nos jours, l'industrie cinématographiques aiment bien choqués et en montrer plein la vue aux spectateurs. Cependant, ce film montre qu'on peut très bien illustrer une tragédie tout en ne la montrant pas.

Un film dont l'ambiance vous tourmentera certainement et où les performances d'acteurs vous saisiront. À voir!


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