vendredi 8 novembre 2013

Patrick Watson Symphonique ou le plus beau concert que j'ai vu de ma vie.


J’ai eu la chance inouïe d’assister hier soir au premier concert Coup de Foudre présenté par Hydro-Québec hier soir au Grand Théâtre de Québec mettant en vedette l’Orchestre Symphonique de Québec et nul autre que... Patrick Watson!

Source : Le Soleil
Prix du billet : 25$
Durée du trajet pour s’y rendre : 2h30

Ce que je payerais pour voir ce spectacle une deuxième fois : 25 millions de dollars.
Le nombre d’heures de route que je serais prête à faire pour revoir ce spectacle : 4 millions  (je vous ai dit que j’haïs faire du char?)

Je peux-tu vous dire que je suis fière de mon achat? Pas seulement fière, mais tellement chanceuse d’avoir vu ce beau concert. On est entre nous, je vais vous le dire : j’ai braillé 3 fois pendant le show. (La première fois étant après les 2 premières notes de la première chanson interprétée.  YEP, beau à ce point-là!)

Non, mais depuis quand on braille dans un concert?

Pis depuis quand est-ce que le chef d’orchestre s’adresse à la salle, en disant en plus le score du match de hockey en cours? C’est dont ben le fun Québec! Sincèrement, un gros bravo au chef Stéphane Laforest pour le beau travail. C’était majestueux.

OK, parlons spectacle. Parlons Patrick Watson.
C’était (honte à moi!) la première fois que je voyais le groupe en spectacle. Quel baptême! Difficile de ne pas être ensorcelée par la voix douce et éraillée de Patrick Watson et ses pièces au piano si délicates. Impossible de ne pas entrer dans une sorte de bulle, d’entrer dans une sorte de transe … On est juste bien quand on écoute du Patrick Watson. Alors, imaginez quand on y ajoute un orchestre de grand talent comme l’OSQ…

Les moments forts :

Lighthouse – Ma préférée et la première de la soirée. Allô, j’ai les yeux pleins d’eau.
To build a home – Allô je pleure et je frissonne.
Where the wild things are – Allô, c’est beau, pis je pleure encore.
Beijing – Avec la présence de l’orchestre, la pièce prenait tout son sens. Un moment magique!
(Je dirais le show au complet, mais t’sais… OH PIS JE LE DIS!)
LE SPECTACLE AU COMPLET, c’pas mêlant.

Sincèrement, le plus beau concert que j’ai vu de ma vie.
Sincèrement, un des moments les plus magiques de ma vie.
Rien que ça.

Sur ce, soyez jaloux. Ü

P.S. En passant, le groupe répète l’expérience symphonique à Montréal le 15, 16 et 17 novembre à l’Église St-Jean-Baptiste avec l’orchestre Cinéma L’Amour. C’est complet, mais ça l’air que quelques billets seront mis en vente bientôt… À suivre! (Croyez-moi, si je peux y retourner, j’y vais!)


jeudi 24 octobre 2013

Gravity ou quand ça va mal ...

Ben oui, encore du cinéma!
Ça doit être la froidure qui me ramène devant les grands écrans.
Et croyez-moi, Gravity se doit d'être vu sur écran géant.


Gravity d'Alfonso Cuarón (Children of men, Y tu mamá también, Harry Potter and the prisoner of Azkaban) était un pari risqué. J'étais convaincue (plusieurs pourront vous le confirmer!) que ce film serait un flop monumental.  Non, mais salut! Tourné un film complet avec 2 acteurs devant des écrans verts avec une histoire assez boboche... Ben câline, si je vous en parle aujourd'hui, ça devait pas être mauvais, non? 


Mettant en vedette Sandra Bullock et George Clooney, le film raconte l'histoire d'une grosse bad luck, suivi d'une autre bad luck et d'une autre et d'une autre. Sincèrement, ça peut pas plus mal aller que ça dans ta vie, en tout cas, dans l'espace. Les deux astronautes font des travaux à l'extérieur quand une tempête de débris les surprend et détruit leur navette. Afin de survivre, ils doivent regagner la station spatiale internationale. 

Sincèrement, niveau scénario, disons simplement que ce n'est pas la force du film. 
Ce qui fait le film, c'est l'ambiance et la 3D. 
Yep, vous avez bien lu, je viens de dire que la 3D fait le film. (Notez la date quelque part, ce n'est jamais arrivé avant!) 

Cuarón vous invite carrément à voyager avec les astronautes, à vivre la tempête de débris, à capoter quand on manque d'oxygène, mais aussi à avoir le souffle coupé devant le lever du soleil, devant les images saisissantes de la Terre ... Les plans en caméra subjective sont réussis et vous plongent directement dans l'action (lire la panique). Car même si Bullock et Clooney sont les seuls personnages présents à l'écran, on a l'impression de faire partie de l'équipage. 


Bref, pour une fille qui était certaine qu'elle ne verrait jamais Gravity, je dois vous avouer que c'est un très bon moment à passer. Oui, bon, quelques défauts, mais au final, c'est à voir. AU CINÉMA. 


En terminant, mon Homme a trouvé ça sur le web et ça résume assez bien le film. ;-)

Avez-vous vu le film, qu'en avez-vous pensé?

mercredi 9 octobre 2013

Denis Villeneuve à Hollywood

Écoutez, ça fait deux dimanches de suite que je vais au cinéma et câline, je suis fière du génie québécois. On a rien à envier aux autres nations, on fait du maudit bon cinéma.





Denis Villeneuve fait une entrée remarquée chez nos voisins du sud.
Avez-vous vu Prisoners? DÉ-BI-LE!
J'adore les films de suspense, les thrillers, mais les bons, les vrais sont rares.
Prisoners est un véritable chef-d'oeuvre mélangeant un savant mélange d'intelligence, d'angoisse et de rage.


Mettant en vedette Hugh Jackman et Jake Gyllenhaal, le film raconte la disparition de deux fillettes lors d'un dîner d'Action de grâce. Un suspect est appréhendé, mais est-ce vraiment lui le coupable? La police en fait-elle assez pour retrouver les petites? Jusqu'où un père ira-t-il pour sauver sa petite?

Dit comme ça, ça fait cliché. Sincèrement, au début du film, je pensais écouter The Killing. De la pluie torrentielle, un père vengeur, une mère qui braille et qui remet en doute le père, "tu étais sensé nous protéger", etc. Heureusement pour nous, ça prend une tournure très intéressante nous menant dans un labyrinthe plutôt troublant.


Mention spéciale à Paul Dano, mon cher acteur que j'aime tant et qui m'avait renversé dans Little Miss Sunshine qui encore une fois crève l'écran dans le rôle d'un jeune homme troublé et pas tout là mentalement. Sincèrement, un acteur à suivre!

Votre cerveau travaille, il veut résoudre l'énigme. Votre coeur lui bat vite, votre souffle s'essouffle, vos doigts se tordent.

Un beau 2h30 d'angoisse et de vrai divertissement.  
10/10. 

dimanche 29 septembre 2013

Gabrielle : un bijou.

Enfin, aujourd'hui j'ai eu un peu de temps pour me gâter : direction cinéma!

Sincèrement, prenez du temps pour vous et rendez-vous devant le grand écran le plus près de chez vous pour voir le magnifique film Gabrielle de Louise Archambault.



Gabrielle raconte l'histoire d'une jeune femme atteinte de la maladie de Williams, amoureuse de Martin, lui aussi handicapé. Elle aimerait vivre en appartement, être autonome...

Elle fait partie de la chorale Les Muses composée de personnes handicapées intellectuellement et la musique prend une place importante dans sa vie et celle de son amoureux. Et oubliez ça, impossible de ne pas avoir le motton quand toute la chorale entonne Ordinaire de Charlebois.

Un récit touchant certes, mais qui nous rappelle que l'amour, ça touche tout le monde et c'est normal pour tous peu importe leur condition mentale ou physique.

Un film d'une sensibilité exceptionnelle qui vous fait sourire et inonde vos yeux.

Je n'ai sincèrement pas de mot pour vous décrire le sentiment ressenti lorsque vous sortirez de la salle après la représentation, sinon un bien-être de savoir que des personnes comme la réalisatrice Louise Archambault s'occupent de raconter l'histoire de tous sans jugement.



Gabrielle Marion-Rivard, l'interprète de Gabrielle, est tout simplement la personne la plus attachante que j'ai vue sur un écran cette année. Un rayon de soleil. Elle partage l'écran avec Mélissa Desormeaux-Poulin, Alexandre Landry, Vincent-Guillaume Otis, Isabelle Vincent.

Un bijou, c'est ça Gabrielle. 

Et sincèrement, je souhaite la plus grande des chances au film puisqu'il est le représentant du Canada pour la course aux Oscars. Et croyez-moi, cette oeuvre à toutes les chances de repartir avec la statuette pour son histoire qui se transpose dans tous les milieux et sa grande humanité. :-)


lundi 9 septembre 2013

VENUS NOIRE : malaise, par dessus malaise.

Ne méprenez pas le titre de cet article pour un "quel mauvais film rempli de malaises". 
Que nenni! C'est un excellent film (justement!) pour tous les malaises qu'il nous fait vivre!





Vénus Noire d'Abdellatif Kechiche est sorti en 2010.
Yep, je suis en retard, mais comme dit l'adage : mieux vaut tard que jamais. 

Le film raconte l'histoire de l'Africaine Saartjie Baartman, une demoiselle d'ethnie khoisan, mieux connue sous le nom de Vénus Hottentote. L'histoire se déroule en Europe, en 1810, où Saartjie et son maître Caezar font des spectacles dignes de mauvais canarvals. Elle est traitée comme une bête de foire, humiliée en public... Caezar la présente à son public comme une sauvage qu'il a capturée et dressée. Il laisse le public la toucher, surtout son postérieur géant, caractéristique unique à sa tribu. Évidemment Saartjie a quitté son pays d'elle même, mais on lui avait promis de faire des spectacles, pas de passer pour une freak devant une foule curieuse et voyeuse.
Malheureusement pour elle, les choses ne feront qu'empirer...


Le plus choquant là-dedans, c'est que : C'EST UNE HISTOIRE VRAIE, bâzouèlle.
Moi, j'étais là, je souffrais de gêne et de malaises multiples depuis 159 minutes et pouf! Les informations à la fin du film m'apprennent que ce que je viens de difficilement regarder est véritablement arrivé. Que le corps de Saartjie Baartman a été exposé au Musée de l'Homme à Paris pour de vrai. (Je sais peut-être que des fois, je devrais lire le résumé avant de me lancé dans un film! Ça m'éviterait des surprises tristes de même!)


Bref, un film dérangeant, mais nécessaire. 
Vous n'en pourrez plus de voir tout ce qu'on lui fait faire, de voir comment on traitait les gens de race noire à l'époque.



mercredi 4 septembre 2013

Kofü Ecodesign : des oeuvres d'art en accessoires!

C'est la première fois que je fais un article mode ici. Habituellement, je réserve ça pour Les Carnets Mode. 

Mais si vous lisez bien la description du blogue en haut à gauche, ça dit bien : 
"La Culturée, c'est un blog culturel. C'est moi qui jase, qui critique, pis qui jase encore... [...] Pis ben, j'aime les arts au complet, pas de discrimination. " 

Aujourd'hui, je vous parle bijoux parce que sincèrement la collection que je vous présente est digne de mention "Petits chefs d'oeuvres à mettre autour du cou." 

Kofü Design est une marque de bijoux montréalaise qui utilise des matériaux recyclés comme la dentelle et le cuir pour créer des accessoires magnifiques pour la femme moderne! 

Gros coup de coeur pour ces bijoux si fins, originaux et tellement féminins! 

Snowy White Bridal Long Necklace : MON COUP DE COEUR! *bave*
J'ai eu la chance de poser quelques questions à Valérie Fréchette, designer de Kofü Design. 

Qu'est-ce qui t'as poussé à faire des bijoux avec des trucs recyclés?
Je crois sincèrement qu’il est possible de consommer moins en se tournant vers des sources de matières premières pré-existantes. Surtout en mode, la durée de vie d’un article, vêtement ou bijou, s’amenuise à vue d’œil. Je tente d’offrir au consommateur une alternative qui diminue réellement l’impact de son achat sur la planète. En moyenne, les bijoux Kofü Ecodesign sont composés de 50 à 100% de matière recyclée.

Pourquoi la dentelle? 
"L’usage de la dentelle dans mes créations permet de me distinguer des nombreux autres créateurs de bijoux, en plus d’ajouter une touche d’originalité aux designs. Les dentelles que je trouve, (car il s’agit bien d’une chasse au trésor pour trouver de la dentelle de guipure usagée!) m’inspire et me guide dans la création d’une nouvelle collection. Chaque modèle est créé en quantité limitée étant donné la source de la matière première. L’ajout de cuir recyclé au bijou donne un côté osé et rocker, au côté aérien et délicat de la dentelle. Je recherche cet équilibre dans toutes mes créations; je créé pour la femme à la fois fonceuse et raffinée."

Comment décrirais-tu le style de Kofü EcoDesign? 
Urbain, sexy, raffiné, stylisé, authentique et féminin.


Kofü Design lançait sa collection Automne-Hiver 2013-2014 le 3 septembre dernier. Les inspirations de la designer? Le noir et le blanc et l'opposition de la délicatesse de la dentelle au côté rocker du cuir. 

Voici quelques photos mettant en vedette de nouvelles créations. : 


Mon coup de coeur de la nouvelle collection! 

Pour plus d'informations sur ces beaux morceaux :  

Elle sera au Projet Écosphère de Ville Brome le 21 et 22 septembre prochain au kiosque M27 sous le chapiteau "Mode et design"

De plus, pour tout le mois de septembre, il y une promotion en collaboration avec Mekar soins bioactifs. Avec tout achat de 90$ ou plus de produits Mekar, vous obtenez une paire de boucles d'oreilles gratuites de Kofü Ecodesign.

lundi 2 septembre 2013

AMOUR : parce qu'on ferait tout par amour ...

OK, vous avez le goût d'en brailler une petit shot ce soir?
J'ai ce qu'il vous faut.



AMOUR de Michael Haneke.
La palme d'or du festival de Cannes en 2013.
Mettant en vedette Jean-Louis Trintignant et Emmanuelle Riva, qui à mon humble avis, aurait dû remporter tous les prix pour lesquels ils étaient nominés.

Georges et Anne, deux octogénaires retraités et ô combien amoureux profitent paisiblement du temps qu'il leur reste. Jusqu'au jour où Anne est victime d'une attaque cérébrale l'a laissant paralysée du côté droit. Un accident qui bouleverse leur quotidien et teste leur amour ...

Déjà, vous avez le motton à lire le résumé, je sais.
Le film est immensément triste, mais prodigieusement beau.  

Haneke sait (comme toujours!- Rappelez-vous The White Ribbon, palme d'or 2009) venir jouer au plus profond de vous avec ses films. Ça nous touche de manière viscérale. Ça vient vous remuer en dedans là.
On feel pas bien, mais câline, on est devant une réalité qui va nous arriver un jour où l'autre malheureusement. Parce qu'au fond Amour, c'est une chronique d'une mort annoncée...

Bref, Amour, c'est être émerveillé par deux acteurs époustouflant, un film sensible et touchant dans sa simplicité et être renversé par une histoire d'amour aussi banale que véridique.

Bon cinéma. (Et vivement le prochain film d'Haneke!)