mardi 2 octobre 2012

L'industrie du Ruban Rose vue par Léa Pool

"Je trouve dommage que peu de gens regardent des documentaires", voilà ce que je me suis dit, l'autre soir, en écoutant L'industrie du Ruban Rose.

Parce qu'un documentaire comme celui-là pourrait aider à changer des mentalités.  Le fameux ruban rose est peut-être pour vous symbole d'espoir pour les femmes. Il est aussi un symbole d'argent pour plusieurs compagnies.

Les compagnies qui s'associent à des causes pour bien paraître, espérant rejoindre une plus grande clientèle avec leur semblant de sensibilisation. C'est pas toujours des matchs parfaits, rappelons-nous de PFK et ses barils roses. Parfois, les intentions sont bonnes, c'est sûr. Mais, même les grandes compagnies, comme Avon, qui amassent chaque année des millions de dollars pour la cause, vendent des produits qui eux-même causent le cancer. Trouvez-moi donc la logique là-dedans!

Aussi, un autre aspect abordé dans le documentaire est cette notion de combat, de survivance. On souligne souvent lors des marches pour la cause, ces fameuses survivantes. Est-ce que ça veut dire que celles qui sont mortes sont des lâches? Qu'elles n'ont pas assez combattues? J'ai toujours trouvé ça choquant ces termes-là et je vous avoue que j'étais contente de voir que je n'étais pas la seule dont les oreilles frisaient à chaque fois que je les entendais.

Les Rubans Roses et tous les produits dérivés de cette cause semblent amoindrir la maladie Ils tentent de la rendre plus féminine, plus jolie. Come on, c'est un cancer dégueulasse qui ravagent le corps de milliers de femmes chaque année!

Je pourrais continuer de même pendant ben des paragraphes, mais pourquoi ne tout simplement pas regarder le documentaire vous même? Il est disponible en magasin depuis la semaine dernière.

Au final, au lieu d'acheter plein de cossins pour aider à la cause, écrivez dont un chèque directement à un organisme qui financent le type de recherches que vous croyez être le plus important, comme la prévention par exemple.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire