J'aime bien l'idée d'aller se garer dans un champ, écouter un film dans sa petite Toyota, avec le son qui sonne cacanne dans la radio et les gnochons qui klaxonnent pour que le film parte même s'il fait encore clair. C'est une belle activité kitsch qui promet tant de plaisirs (et non je ne parle pas de la séance de necking...)
Sauf que Prometheus de Ridley Scott est venu tout gâché mon expérience cinéparcographique. C'est long, c'est long, c'est mal joué, c'est long, c'est cliché, c'est long, j'ai hâte que ça finisse.
Le vaisseau Prometheus quitte la Terre pour se rendre à l'autre bout de l'univers afin de découvrir l'origine de la vie. Sauf qu'ils redéclenche une vieille guerre et doivent se battre pour sauver la race humaine.
C'est du Sci-Fi qui rencontre Paulo Coelho. Ça se veut philosophique, profond et contemplatif, sauf que c'est cheesy, semi-léger et endormant. Scott visait un succès phénoménal à la Alien, sauf que son succès ne se fera pas dans cette galaxie-ci.
Pourtant, ça aurait pu être bon. L'idée de départ, la science qui rencontre la religion. Car bien qu'étant une scientifique, Elizabeth Shaw a foi en Dieu. Cette confrontation aurait pu, avec l'aide des effets spéciaux, devenir réellement intéressante. On aurait eu droit à un film d'été beaucoup moins léger qu'à l'habituel... Mais, on a eu droit à l'habituel. Même Michael Fassbender sauve pas le film. Ça vous donne une idée.
J'ai espéré brièvement que Snow White and the Huntsman allait sauver un peu ma soirée, même si les chances étaient pas mal nulles. Je suis partie après 45 min... Ça vous donne une idée.
Cependant, bravo pour les costumes et les décors. Le miroir de la vilaine belle-mère (interprété assez moyennement par Charlize Theron) qui devient un réel personnage est un flash de génie. Sauf que le génie s'arrête là.
Et toutes les jokes qu'on lit sur internet comme quoi Kirsten Stewart à autant d'émotion qu'un 2X4 sont vraies.
Bref, une perte de temps.
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