vendredi 12 avril 2013

De rouille et d'os : une belle sensibilité!

Bon, ben hein.
Il neige bazouèle! Moi qui était toute heureuse de vous parler de mes chansons joyeuses la semaine dernière vu le gros soleil... 
Mais, c'est toujours comme ça le mois d'avril. C't'un mois qui ne sait pas trop ce qu'il veut!

Aujourd'hui, je vous suggère un film qui se déroule dans le sud de la France avec du soleil pis la mer pour vous changer les idées.



C'est t'y pas beau ça? 

De rouille et d'os, le plus récent film de Jacques Audiard, raconte l'histoire d'Ali (Mathias Schoenaerts), un jeune père qui doit s'occuper de son jeune fils alors qu'il n'a plus une maudite cenne. Il rencontrera Stéphanie, une belle fille pleine d'assurance (Marion Cotillard) un soir dans le bar où il travaille. Il la ramène chez elle, lui laisse son numéro. Quelques mois plus tard, Stéphanie est victime d'un terrible accident sur son lieu de travail (elle est dresseuse d'orques) qui lui fera perdre ses deux jambes. Un coup de fil à Ali l'aidera dans sa guérison.

C'est pas un film vraiment joyeux comme vous pouvez le voir en lisant le résumé. Mais, c'est un film d'une sensibilité impressionnante et une histoire très touchante. On aurait pu facilement tomber dans le mélodrame, mais non. Pas de quétainerie ici!

Audiard nous propose une incursion dans un univers fragile et offre des images sublimes tout au long du film. L'esthétique du film se sert beaucoup de l'eau pour faire des transitions ou pour renforcer certains passages et c'est très bien pensé. D'ailleurs, les personnages sont souvent montrer au sortir de l'eau, tout dépeignés, les lèvres et le teint bleu ou encore complètement nus, ce qui nous montre encore plus leur vulnérabilité.

Cotillard et Schoenaerts sont bouleversants. Simples, fragiles.




Chapeau en passant aux effets spéciaux qui ont permis d'enlever 2 jambes à Marion Cotillard. C'est quand même pas rien!

Un magnifique récit sur l'amitié, l'amour et la solidarité. 

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