mercredi 31 juillet 2013

Lecture d'été : Cher trou de cul d'Annie Quintin


J'aurais aimé que ce livre ait été écrit il y a quelques années pendant ma première grosse peine d'amour. 

Car, mesdames, si vous vous êtes déjà faites laissé, vous trouverez dans ces pages un portrait de la situation juste et réaliste qui vous rappellera la pénible situation. Non, mais on en a tu de la peine pis on feel tu tout croche quand on se fait larguer?

Annie Quintin, auteur de Désespérés s'abstenir, propose une incursion dans le monde de la relation et de la rupture amoureuse avec son deuxième roman Cher trou de cul (VLB Éditeurs).  Je l'avoue,  je ne lis habituellement qu'un roman de chicklit par année. L'honneur revient à Mlle Quintin cette fois-ci et heureusement pour moi,  j'ai bien fait mon choix! (On s'entend qu'il est difficile de ne pas s'arrêter devant un livre avec un titre aussi prometteur!)

Le roman raconte l'histoire de Clara Bergeron qui se fait domper PAR INTERNET (Avis aux gars : faites jamais ça, c'est dégueulasse.) par le beau salaud Damien Archambault, 72 jours après le début de leur relation.

Mini extrait (qui m'a particulièrement frappé par sa vérité!) :


* À l'époque, j'aurais ajouté : tu me dois 140$ de kleenex et mange de la marde. 

Parce qu'on a toutes rédigé des lettres ou des courriels qu'on a jamais envoyé. Parce que ce livre nous rappelle comment ça peut être triste une peine d'amour. Mais que ça peut aussi être drôle en titi. 

On s'attache aux personnages dès les premières pages et on fait rapidement abstraction aux clichés de la chicklit (le trio de meilleurs amis, ami gai, ancien chum qui réapparait...). On s'amuse, on passe du rire au motton d'émotions dans la gorge, bref, on passe un bon moment dans l'univers imaginé par Annie Quintin.

Un livre qui se lit d'un trait! Parfait pour l'été et les vacances. Ü 

Je vous invite à suivre l'auteur sur Twitter, elle est ben ben fine : @Annie_Quintin

P.s. Habituellement, je ne lis qu'un seul roman de ce genre par année, mais j'avoue que je suis tenté par son premier roman pour la fin de l'été! 







dimanche 28 juillet 2013

No : quand la publicité libère une nation


En nomination aux Oscars au printemps dernier dans la catégorie du meilleur film étranger, le film NO de Pablo Larrain m'intriguait beaucoup.

Mettant en vedette Gael Garcia Bernal, NO raconte comment, en 1988, la campagne publicitaire du NON a su renverser la longue dictature de 16 ans de Pinochet à la tête du Chili. L'acteur y interprète René Saavadra, un jeune publicitaire qui appliquera les règles de la publicité afin vendre aux citoyens l'idée que le camp du NON est la meilleure option pour leur avenir.


Tourné avec les caméras de l'époque, le film vous plonge directement dans les années 80 avec ses images carrées aux couleurs désaturées et au grain prononcé. Le tiers du film est constitué d'images d'archives (les campagnes, les bulletins de nouvelles) ajoutant au réalisme et permettant aux téléspectateurs de vraiment revivre ce référendum politique historique. Le montage est sec avec ses coupes brusques et ne laisse place à aucun effet spéciaux de notre époque.

Bien que l'histoire présentée dans le film soit une fiction, plusieurs faits se sont inspirés de ce moment historique. En fait, le film s'inspire à la base de la pièce de théâtre El plebiscito de Pedro Peirano. Peu importe la véracité des faits présentés, No nous transporte dans une histoire inspirante et offre un portrait intéressant du Chili.

Un bon 8/10!



jeudi 25 juillet 2013

Hannibal : Quand NBC revisite un classique

J'ai terminé il y a quelques jours la série Hannibal de la NBC.
Un immense merci à mon enregistreur numérique. 




Diffusée entre les mois d'avril et de juin, la série s'inspire du roman Red Dragon de Thomas Harris. Graham est embauché par le FBI pour ses capacités spéciales à déchiffrer la personnalité des tueurs en série. La série met l'emphase sur la rencontre et la relation entre Will Graham et le psychiatre Hannibal Lecter, qui l'aidera dans ses enquêtes.

Le projet est mené par Bryan Fuller, qui avait créé précédemment Pushing Daisies et Heroes. La série met en vedette Hugh Dancy (Will), Laurence Fishburne (Jack), Caroline Dhavernas (Amanda) et Mads Mikkelsen (Hannibal). Ce dernier est l'incarnation même du mal sincèrement, il est hallucinant dans le rôle du mythique cannibale. Je l'avais vu dans A Royal Affair et l'avait trouvé très bon, mais là, on passe vraiment à un autre niveau. Les subtilités de son jeu sont un délice.


L'esthétisme de la série est très travaillé, très léché. On aime l'atmosphère lourde, les couleurs sombres. Le travail sonore ajoute à l'angoisse. La façon d'illustrer les "pouvoirs" de Will est bien pensée aussi. Le réalisme des scènes de crime (un peu gore, on va l'avouer!) Bref, du beau travail!

Chaque épisode porte un nom fort évocateur de l'histoire d'Hannibal, comme par exemple : Buffet Froid, Savoureux, Apéritif, Amuse-Bouche, etc. De quoi vous faire saliver... ou pas! D'ailleurs, toutes les scènes de nourriture chez Lecter sont jouissives car on sait très bien qu'il refile des restes humains à ses invités!

Une série qui vaut sincèrement la peine d'être regardée!
Un conseil : n'écoutez pas la série en rafale. C'est beaucoup trop lourd, déprimant et glauque.

Bryan Fuller a révélé en entrevue au Comic Con cette semaine qu'il prévoyait faire 7 saisons. Bien hâte de voir où il nous mènera!

La sortie DVD n'est malheureusement prévue que pour le 24 septembre prochain.
DONC, si jamais d'ici là vous pouvez y jeter un coup d'oeil, gâtez-vous.
En tout cas, les trois derniers épisodes sont toujours disponible sur le site de la NBC, ici.

mardi 16 juillet 2013

Un vidéo de minions par jour éloigne la déprime pour toujours!


Comment veux-tu être de mauvaise humeur après avoir vu les minions pendant 98 minutes? Impossible! 
Et en plus, avec la chaleur accablante des derniers jours, se rafraîchir dans une salle de cinéma pour rigoler un brin, on ne dit pas non. Surtout quand c'est chéri qui t'invite! 


Despicable Me 2 est maintenant sur nos écrans. C'est le grand retour de mes minions adorés, de Gru (Steve Carell) et des jolies Agnès, Edith et Margo.

Pour ce deuxième volet, Gru qui s'est habitué à sa nouvelle vie de père de famille se voit sollicité par la "Anti-Vilain League" pour se débarrasser d'un vilain méchant. Il acceptera l'emploi afin de découvrir qui a volé un laboratoire dans l'Arctique. Sa partenaire, l'agente Lucy Wild (Kristen Wiig), l'aidera à repérer les cibles potentielles.

L'équipe de production a bien compris quels étaient les points forts du premier film et nous gâte amplement avec ceux-ci dans ce deuxième film avec la forte présence d'une armée de minions et l'adorable et attachante Agnès.


Certes l'intrigue aurait pu être plus travaillée et plus complexe. Mais entre vous et moi, ça ne dérange pas vraiment. Sourires garantis. 

Bref, ne serait-ce que pour retrouver ces joyeux personnages et les nouveaux, c'est certain que vous aurez du plaisir. Mention spéciale à la musique de Pharell Williams qui est vraiment bonne et ajoute un petit plus au film. ET LA FIN DU FILM = rires à gorge déployée. 

Et en passant, pas besoin d'amener votre petite cousine, car quand j'y ai été il n'y avait que deux enfants pour une vingtaine d'adultes! ALORS PAS DE GÊNE ;-) 

Bon cinéma Ü. 


vendredi 12 juillet 2013

STOKER : BEAU, BON, INTRIGUANT!



Park Chan-Wook a réussi son retour sur les grands écrans avec Stoker, son plus récent film, maintenant disponible en dvd. Le réalisateur de Oldboy, nous présente ici un film esthétiquement parfait et où le travail au niveau du son est hallucinant (la scène de l'oeuf!!).


Mettant en scène Nicole Kidman, Mia Wasikowska et Matthew Goode, Stoker raconte l'histoire de la jeune India, qui vient de perdre son père suite à un accident de voiture. Son oncle, dont elle ignorait l'existence, vient s'installer dans la maison familiale avec sa mère. Les soupçons s'installent rapidement quant à sa bonté et son désir de les aider.

La morale du film vous laissera probablement un drôle de goût en bouche vu de récents évènements sur notre continent. Et comme un de mes collègues m'a fait remarquer, il est même étonnant que ce film n'ait justement pas fait jaser vu son angle particulier. Mais bon, on sait tous faire la part des choses, hein?

Stoker, un film à voir absolument pour l'esthétisme, mais aussi pour son ambiance pas trop trop rassurante.

Affiche alternative, beaucoup trop hot!
Crédits d'ouverture, pour vous donner une idée de l'esthétisme!