samedi 20 avril 2013

The Master : un oublié de 2012.



The Master, le plus récent film de Paul Thomas Anderson est magnifique.
Joaquin Phoenix et Philip Seymour Hoffman sont hallucinants.


Freddie Quell est un ancien marine et la guerre l'a laissé pas mal magané, mentalement parlant.
Il fait la rencontre de Lancaster Dodd, le chef de The Cause, un genre de secte, qui le prend sous son aile pour le guérir de ses démons du passé.




Visuellement parlant, chaque plan mériterait d'être encadré tellement ils sont travaillés. C'est époustouflant, je vous le jure.




C'est une belle réflexion sur les sectes et religions, Paul Thomas Anderson s'est d'ailleurs inspiré de L. Ron Hubbard, fondateur de la scientologie pour écrire son film.

Vous aurez droit à des scènes extraordinaires, particulièrement cette scène en prison où Freddie et Lancaster se hurlent après. Si vous voulez voir à quoi ça ressemble un bon jeu d'acteur : vous en avez deux exemples là. C'est d'ailleurs la première prise de la scène qu'ils ont fait que l'on voit dans le film et le réalisateur n'en a pas tourné d'autre tellement il était satisfait.

Pis en passant, j'adore l'ouverture du film, genre que c'est parfait!

Verdict : c'est plate qu'on en ait pas entendu parler plus que ça!


dimanche 14 avril 2013

RHYE, mystère et sensualité

Ok, écoutez ça :


C'est bon, hein?

Eh bien, je vous présente RHYE.
Un duo composé de membres canadiens et suédois.
Deux gars, Mark Milosh et Robin Hannibal.
Oui, oui. Vous avez bien lu.
DES DUDES.


Maintenant, réécoutez le vidéo ci-dessus.

En plus, vous serez étonné d'apprendre que cette douce voix enfumée, sensuelle et chaude est celle d'un homme de Toronto. En effet, Mark Milosh est un contre-alto!

Rhye propose du R&B, de la musique très smooth. Certes ce sont des rythmes que l'on reconnait, mais avec la voix particulière du canadien, c'est nouveau.

Parfait pour une fin de soirée bien collés...

À écouter : 

  • Open - La pièce du vidéo et la première de l'album. Douce, envoûtante.  
  • The Fall - Elle me reste toujours dans la tête, ça doit être un bon signe. 
  • Woman - Parce quand on sait que c'est un gars qui chante ça, c'est hot. 


vendredi 12 avril 2013

De rouille et d'os : une belle sensibilité!

Bon, ben hein.
Il neige bazouèle! Moi qui était toute heureuse de vous parler de mes chansons joyeuses la semaine dernière vu le gros soleil... 
Mais, c'est toujours comme ça le mois d'avril. C't'un mois qui ne sait pas trop ce qu'il veut!

Aujourd'hui, je vous suggère un film qui se déroule dans le sud de la France avec du soleil pis la mer pour vous changer les idées.



C'est t'y pas beau ça? 

De rouille et d'os, le plus récent film de Jacques Audiard, raconte l'histoire d'Ali (Mathias Schoenaerts), un jeune père qui doit s'occuper de son jeune fils alors qu'il n'a plus une maudite cenne. Il rencontrera Stéphanie, une belle fille pleine d'assurance (Marion Cotillard) un soir dans le bar où il travaille. Il la ramène chez elle, lui laisse son numéro. Quelques mois plus tard, Stéphanie est victime d'un terrible accident sur son lieu de travail (elle est dresseuse d'orques) qui lui fera perdre ses deux jambes. Un coup de fil à Ali l'aidera dans sa guérison.

C'est pas un film vraiment joyeux comme vous pouvez le voir en lisant le résumé. Mais, c'est un film d'une sensibilité impressionnante et une histoire très touchante. On aurait pu facilement tomber dans le mélodrame, mais non. Pas de quétainerie ici!

Audiard nous propose une incursion dans un univers fragile et offre des images sublimes tout au long du film. L'esthétique du film se sert beaucoup de l'eau pour faire des transitions ou pour renforcer certains passages et c'est très bien pensé. D'ailleurs, les personnages sont souvent montrer au sortir de l'eau, tout dépeignés, les lèvres et le teint bleu ou encore complètement nus, ce qui nous montre encore plus leur vulnérabilité.

Cotillard et Schoenaerts sont bouleversants. Simples, fragiles.




Chapeau en passant aux effets spéciaux qui ont permis d'enlever 2 jambes à Marion Cotillard. C'est quand même pas rien!

Un magnifique récit sur l'amitié, l'amour et la solidarité. 

mardi 9 avril 2013

Life of Pi ou comment me mystifier complètement.

Avec beaucoup de retard certes, mais bon.
Aujourd'hui, je vous parle de Life of Pi d'un réalisateur fantastique Ang Lee (BROKEBACK YEAH!).

J'étais de celle qui, après avoir lu Histoire de Pi en secondaire 5, était étonnée d'apprendre que les droits cinématographiques de ce film avaient été achetés. Sérieusement, je me suis dit : c'est qui le cave qui pense pouvoir transposer ça à l'écran? 

Ben câline, c'est moi la cave de ne pas y avoir cru. Parce que croyez-moi, vous serez flabergastés par ce film. Parce que visuellement parlant, ça frôle l'orgasme technique. Oue-oui, rien de moins.

Pour ceux qui ne connaissent pas l'histoire, vous devez vraiment vous demander pourquoi je m'énarve le poil des jambes de même, alors :

Piscine Molitor Patel, surnommé Pi Patel, et ses parents décident d'immigrer au Canada afin de bénéficier d'une meilleure qualité de vie. Ils partent alors en cargo, accompagnés des animaux du Zoo de son père. Malheureusement, le navire coule durant une tempête. Pi se retrouve à être le seul survivant de ce drame. Il passera 227 jours en mer dans un canot de sauvetage en compagnie d'un orang-outan, d'un zèbre, d'une hyène et d'un tigre. (C'est ici là, que t'sais, je trouvais ça moyennement faisable, vous comprenez?) Histoire de Pi est un récit visant à faire réfléchir sur la religion, surtout sur nos propres croyances.

Bon, maintenant qu'on se comprend tous : avouez que t'sais, les techniques de CGI sont hot de nos jours, mais de là à nous faire croire qu'un tigre est sur un bateau avec un humain sans que ça fasse cheap! Ah ben là! Pfff!

Ben câline, c'est moi la cave, parce que c'est un pari risqué qu'a réussi l'équipe de Fox 2000.

Le tigre là, on y croit. Preuve :


Avouez là, c'est impressionnant. Et c'est ça qui nous coupe le souffle dans Life of Pi : la qualité des images est époustouflante. Preuves : 






Sincèrement, juste ça, ça devrait vous donnez le goût de le regarder. Je sais même pas pourquoi je continue à vous en parler.

Peut-être parce que la transposition du livre à l'écran est magnifiquement réussie.
Peut-être parce l'histoire vaut la peine. (Même moi, qui est zéro spirituelle, j'ai adoré)
Peut-être parce que Suraj Sharma, l'acteur principal, n'avait aucune expérience de jeu avant ce tournage, ce qui rend sa performance encore plus touchante et vraie.


Ça fait que... Que vous ayez lu le livre ou pas, bon cinéma!


mardi 2 avril 2013

Une découverte coup de coeur : Devandra Banhart!

J'ai de la chance de travailler dans un grand magasin culturel.
Non seulement, j'ai un accès facile et rapide à une foule de produits, mais j'ai aussi des collègues tout aussi allumés que moi et qui adorent partager leurs coups de coeur!

Voici donc une découverte que j'ai faite grâce à mon collègue Joël (que je remercie profondément pour sa suggestion!!).


Devandra Banhart présentait il y a quelques semaines son huitième album en carrière : Mala.

L'artiste est né aux États-Unis et suite au divorce de ses parents, il a passé quelques années au Venezuela pour revenir à Los Angeles. Certains d'entre vous l'ont vu aux bras de Nathalie Portman en 2007 (ouh les potins, potins!). 

Devandra Banhart propose un folk très spécial offrant une ambiance très intime et artisanale. Sincèrement, c'est envoûtant!

Et question de vous charmer, voici Für Hildegard Von Bingen une pièce de son plus récent album :



À écouter : 
  • Für Hildegard Von Bingen - Magnifique pièce envoûtante. (Écoutez-là ci-dessus! Je vous le jure!)
  • Golden Girls - Première pièce de l'album qui nous transpose directement dans l'univers de l'artiste. Une belle entrée!
  • Won't you come home - Touchante, magique.