jeudi 28 février 2013

Des histoires de fantômes chantées par Hôtel Morphée



Aujourd'jui, je vous parle d’un jeune groupe d’ici, Hôtel Morphée. Le 12 février, sous l’étiquette Audiogram, sortait le premier album du groupe : Des Histoires de Fantômes


Le quatuor composé de Laurence Nerbonne, Blaise Borboen-Léonard, André Pelletier et Stéphane Lemieux était assez bien entouré pour la réalisation de ce premier opus, soit de Philippe Brault, connu pour son travail admirable avec Pierre Lapointe. Hôtel Morphée produit du rock alternatif et se démarque par leurs arrangements complexes et les sonorités recherchées. Ça parait qu’ils travaillent depuis 5 ans pour cette première sortie! Du travail qui paie puisqu’ils ont littéralement charmés les critiques du monde musical et … moi!

Certains voient des ressemblances avec Radiohead et même St. Vincent et je suis bien d’accord avec ça.  Jugez par vous même en écoutant leur premier clip, Garde à vous. (Un peu weird et gore... mais bon, hein!)


Hôtel Morphée nous propose des pièces ensorcelantes, rien de moins! En effet, l’album nous plonge dans une ambiance trouble et assez glauque par moment. La voix de Laurence Nerbonne est poignante et elle nous propose plusieurs intensités ce que j’ai bien aimé.

À écouter : 

  • Voices - Seule pièce anglophone de l'album 
  • Dessine-moi - Pour les paroles et l'ambianc
  • Des histoires de fantômes -Parce qu'elle résume bien le style du groupe!

dimanche 24 février 2013

The perks of being a wallflower : retour au secondaire!

Y'a deux raisons qui m'ont poussées à écouter The Perks of Being a Wallflower :
1) Emma Watson (J'ai un maudit kick sur cette fille-là, pis t'sais pas juste parce que c'est Hermione!)
2) Ezra Miller (que j'avais découvert dans We Need To Talk About Kevin)

Parce que des films qui parlent d'entrée au secondaire, d'amourettes de jeunesse : bof. C'est pas ça qui allait m'attirer t'sais. 



Eh ben, croyez-le ou non, c'était pas pire pantoute ce film. 

Charlie (Logan Lerman) commence le secondaire, il est un "freshman" pas populaire et passe ses heures de diner seul. Son unique ami est son professeur d'anglais. Jusqu'au jour où il rencontre le flamboyant Patrick (Miller) qui l'introduira à la belle Sam (Watson). Ces deux derniers sont des étudiants "seniors" et introduiront Charlie au monde des grands. 

Ouais, bon, même dit comme ça, c'est pas si sexy comme histoire. Cependant, c'est l'histoire personnelle des personnages qui viendra vous toucher. 



Ce qui fait du bien et qui distingue ce film des autres films d'ado, c'est le jeu des acteurs. Oui, j'ai pensé à Hermione en voyant Emma Watson, mais dans ce film, elle montre clairement qu'elle une actrice et qu'elle a beaucoup à nous montrer; un bon premier rôle en dehors de la série Harry Potter. J'ai bien hâte de voir le reste de sa carrière! Quant à Ezra Miller, il vole tout simplement la vedette. 

Sincèrement, c'est pas le film de l'année, mais j'ai été agréablement surpris par ce film. Et, ça m'a donné le goût de retourner à mon bal de graduation... 


vendredi 22 février 2013

Charlotte before Christ : Oui, j'ai lu un livre avec Jésus dans le titre.




Écrit par Alexandre Soublière, ce roman était en nomination au Grand Prix Littéraire Archambault 2013.  Ce n’est pas lui qui a remporté la palme, mais ça ne veut pas dire qu’on ne doit pas y jeter un coup d’œil. Bien au contraire!

Charlotte et Sacha sont amoureux ben raides.  Sacha est un universitaire atteint de la maladie de Still, l'incapacitant physiquement occasionnellement. Charlotte danse et n'a pas la vie facile côté familiale. Ensemble, ils tiennent un journal intime, un black book, et le remplissent de choses à faire ensemble, de discussions, de confessions. Et comme pour citer le résumé du livre "Ils ne passent jamais plus de 12 heures sans se texter "Je t'aime". 

Charlotte before Christ (Éditions du Boréal), met en scène les aléas de la vie de couples de la jeunesse d’aujourd’hui. Drogue, sexe, party, mais aussi réflexions, passion et jalousie. 

C'est cru, c'est brut, c'est bon. Ça se lit vite, ça se lit facilement. C'est une lecture intense et c'est savamment bien écrit. 

Anne-Marie Cadieux a même dit à l'émission Lire à ARTV qu'on assistait à la naissance d'un écrivain. D'un grand écrivain, je dirais même. 

Bref, ça promet pour cet Alexandre Soublière. 


jeudi 21 février 2013

House of cards : quand la télé est sur le web



Netflix a lancé au début du mois, la première série entièrement et exclusivement produite pour ses abonnés. Ainsi, les téléspectateurs n’auront pas accès à cette nouveauté qui vaut le détour. Heureusement pour moi, mon homme est abonné à ce catalogue vidéo fantastique et j’ai découvert hier soir House of Cards, une série traitant de politique américaine.



Kevin Spacey, la tête d’affiche, y incarne, Frank Underwood, le whip du parti démocrate qui vient d'être élu. Il s’assure du bon fonctionnement interne de son gouvernement. La politique étant ce qu’elle est, voilà t’y pas que Frank ne se fait pas nominer comme secrétaire d’état comme on lui avait promis. Et croyez-moi, il est pas content. Il passera une nuit entière à développer un plan machiavélique question de bien orchestrer sa revanche. Plan que l’on découvrira, on se l’imagine bien, tout au long de la série.

Entouré d’une brochette d’acteurs solides, Spacey perce l’écran. En s’adressant directement à la caméra par moment, il nous permet d’entrer dans son univers, son intimité et aussi… sa folie vengeresse. 



Je ne suis pas encore bien loin dans la série, mais ça promet! Heureusement, Netflix se fout des conventions télévisuelles et a mis la série entière à la disposition de ses usagers dès le premier jour. Libre à vous de les écouter à votre rythme (c’est-à-dire en rafale, pendant 2 jours)!

House of cards comprend 13 épisodes d’une heure. Une deuxième saison est déjà en production.

Je vous en reparlerai une fois terminée ! 


mardi 12 février 2013

Mille mots d'amour : une boîte de pur bonheur!

Connaissez-vous les Impatients?
Il s'agit d'une organisation qui vient en aide aux personnes atteintes de problèmes de santé mentale par le biais de l'expression artistique. Que ce soit par la peinture, le dessin, la bande dessinée, la musique, Les Impatients exprime leurs émotions à travers l'art. Et moi je trouve ça beau en maudit comme idée!

Depuis 9 ans maintenant, Les Impatients publient annuellement une boîte de lettres d'amour, Mille Mots d'amour dont tout les profits sont remis à l'organisation. Cette oeuvre est en fait un collectif regroupant les lettres de personnes connues, mais aussi des Impatients et de gens du grand public.


Le neuvième tome publié depuis peu, contient entre autre des mots d'amour d'Ingrid St-Pierre, Joël Legendre, Clémence Desrochers, Stéphane Crête, Éric Salvail, Patrick Lagacé, Josée Legault, Serge Chapleau... 

Sincèrement, ce beau projet résulte en une belle boîte remplie d'amour dont on se sent privilégier de pouvoir y lire les confidences... Un beau cadeau pour la St-Valentin!

Je vous invite par le fait même à vous procurer le cd Les Duos Improbables, une autre initiative des Impatients. Les Denis Drolet et Ingrid St-Pierre ou encore Ariane Moffatt et Michel Louvain qui chantent en duo, ça vaut la peine d'être entendu. 






mardi 5 février 2013

Fait frette, donc faut vivre des émotions, DONC AMERICAN HORROR STORY.

Mon titre dit tout.
Il fait frette. On s'ennuie. L'hiver est long en titi.
On fait quoi pour se désennuyer? On écoute la tivi. Mais 19-2, ça joue juste une fois par semaine.
On fait quoi les autres 6 jours?
Pourquoi ne pas se faire peur un brin? 

Oui, oui, vous avez bien lu, moi, Miss Peureuse en personne, je me fais peur depuis quelques semaines. J'écoute, en compagnie de mon homme (tu fous toi! J'écoute pas ça tout seule!) American Horror Story.


J'ai terminé la saison 1 de cette série créée par Brad Falchuk et Ryan Murphy, les mêmes qui sont derrière Nip/Tuck et ... Glee! Croyez-moi, cette série d'horreur est loin des petites chansons et des amourettes du secondaire. 

On se retrouve dans la fameuse "Murder House", la dernière demeure visitée avec le Mystery Tour, où viennent d'emménager les membres de la famille Harmon. On les a bien prévenu par contre : les derniers occupants, un couple de gais, se sont entretués ici... 

Vous lisez ça, vous vous dites : "Ouach, cliché." Mais, surprise : c'est bon en maudit. Les 3 premiers épisodes sont moyens. On ne comprend pas trop où on s'en va. Watch out quand ça part, par exemple! C'EST BON. Ça fait pas si peur (mais, je ne l'écouterais pas tout seule...hum hum), l'esthétisme est génial, certains acteurs sont intenses : bref, c'est écoeurant! 

Notez la présence de Frances Conroy qui interprète Moira O'hara, une femme de ménage assez spéciale, que vous connaissez pour avoir jouer Ruth, la maman, dans Six Feet Under. J'y ai aussi découvert Taissa Farmiga, Violet dans la série, qui est vraiment surprenante!



Je termine ma chronique en vous disant une chose : L'homme en latex. 


Et la saison 2, ça se passe dans un asile désaffecté... Ouuuuuh! J'ai bien hâte de voir!