mardi 29 janvier 2013

La liste de mes envies : à mettre sur votre liste!

Avec le temps froid qui perdure, pourquoi ne pas se réchauffer le coeur en plongeant dans un livre?
J'ai affronté les derniers jours de froid avec La liste de mes envies de Grégoire Delacourt.



Le résumé présent sur le quatrième de couverture décrit trop bien le roman : 
"Jocelyne, dite Jo, rêvait d’être styliste à Paris. Elle est mercière à Arras. Elle aime les jolies silhouettes mais n’a pas tout à fait la taille mannequin. Elle aime les livres et écrit un blog de dentellières. Sa mère lui manque et toutes les six minutes son père, malade, oublie sa vie. Elle attendait le prince charmant et c’est Jocelyn, dit Jo, qui s’est présenté. Ils ont eu deux enfants, perdu un ange, et ce deuil a déréglé les choses entre eux. Jo (le mari) est devenu cruel et Jo (l’épouse) a courbé l’échine. Elle est restée. Son amour et sa patience ont eu raison de la méchanceté. Jusqu’au jour où, grâce aux voisines, les jolies jumelles de Coiff’Esthétique, 18.547.301€ lui tombent dessus. Ce jour-là, elle gagne beaucoup. Peut-être." 



On rêve tous de gagner à la loto. Qu'est-ce qui se retrouverait sur votre liste à vous? Quelles seraient vos envies une fois millionnaire? Delacourt nous propose de réfléchir sur ces questions à travers l'histoire de Jo. 


Mais, est-ce toujours rose gagner autant d'argent? L'histoire de Jo bascule au milieu du roman. Et on ne s'y attend pas vraiment. Et croyez-moi, ça remet en question beaucoup de choses. Votre tête commencera à se poser mille et une questions. Et si? Et si? 


Un petit livre qui fait du bien, mais qui nous fait travailler le ciboulot en même temps. 

jeudi 24 janvier 2013

Beasts of the Southern Wild



Eh que j'ai braillé en écoutant la fin de ce beau petit film. C'est tellement bon! C'est tellement touchant!
C'est un film à voir.

Hushpuppy est une petite fille de 6 ans qui vit seule avec son père, Wink, dans le Bathtub, une territoire non protégé par des digues et où les lois et le gouvernement n'ont pas de pouvoir, où l'on vit pauvrement.  Wink est gravement malade et sa fille s'en rend bien compte. Beasts of the Southern Wild est un récit célébrant le courage.

Il s'agit du premier long-métrage du réalisateur Benh Zeitlin et il est en nomination pour le meilleur film de la 85ième édition des Oscars. Mettant en vedette 2 inconnus, Ouvenzhané Wallis et Dwight Henry. La petite Wallis est BRILLANTE, rien de moins. C'est son premier rôle et elle se retrouve en nomination pour la meilleure actrice aux Oscars!



C'est bien rare que je souligne ça, mais dans les bonus du dvd, nous avons droit aux auditions des deux acteurs principaux et c'est vraiment intéressant à regarder. Du talent à l'état brut, sans artifices : c'est beau à voir!

Mélangeant le drame et le fantastique ce film vous coupera le souffle, promis.







jeudi 17 janvier 2013

Girls : un Sex in the City réaliste

Une autre télésérie ma-la-de et mesdames, elle est pour vous.

Girls est une comédie dramatique diffusée sur HBO, créée par une nouvelle venue dans le milieu, Lena Dunham.


Qui est cette mystérieuse artiste? C'est une fille, physiquement, comme vous et moi. Elle a des défauts : des bourrelets, la peau terne... et câline que ça fait du bien de voir ça! Un moment donné, une fille s'écoeure de Photoshop t'sais!?

Donc, GIRLS, c'est quoi? Quatre amies dans la vingtaine vivent à New York. On suit leur quotidien plus ou moins heureux. Elles ont des problèmes d'argent, des problèmes de gars ... C'est pas si l'fun que ça être une jeune demoiselle de nos jours!



C'est drôle, c'est punché et c'est VRAI! On se reconnait à travers les quatre vedettes principales. Vous y découvrirez en plus de Lena Dunham (car en plus d'écrire et de réaliser, elle joue!), Allison Williams, Jemima Kirke et Zosia Mamet qui vous charmeront tout autant par leur authenticité.

La première saison est disponible en dvd depuis le mois de décembre...et c'est du HBO! (Juste ça, ça devrait vous convaincre!) Elle comporte 10 épisodes de 30 minutes et c'est probablement le seul point faible que je peux trouver : j'en aurais pris tellement plus!!

La saison 2 a débutée le 13 janvier dernier!

Mesdames, mesdemoiselles, croyez-moi sur parole : vous me remercierez d'avoir découvert cette émission. ;-) 







vendredi 11 janvier 2013

Downton Abbey ou la British Mania

Ma pré-adolescence et mon adolescence furent fort agréable en partie grâce aux jeunes magiciens de Hogwarts de la série Harry Potter. Puis, vous le savez, je me suis régalée il y a quelques mois avec la série anglaise Sherlock de la BBC. Voilà que les Britanniques s'emparent encore de ma vie culturelle avec Downton Abbey! Shocking! 

Diffusée pour la première fois en 2010 sur la chaîne ITV1 au Royaume-Uni, cette série dramatique siégeant au début du vingtième siècle fût créée par Julian Fellowes (à qui l'on doit, entre autre, les scénarios des films Gosford Park et The Young Victoria). La première saison a captivé en moyenne 9 millions d'auditeurs par semaine et 11 millions pour la deuxième. Les distinctions pleuvent depuis la première diffusion célébrant le scénario, la réalisation, les costumes et les performances d'acteurs du dit chef d'oeuvre.  Ma curiosité était piquée...



La télésérie raconte le quotidien de la famille Crawley ainsi que celle de leurs domestiques, résidants dans une magnifique demeure, Downton Abbey. La série débute en 1912 et le Titanic vient de couler, emportant avec lui les héritiers de la famille. Lord Grantham, le patriarche de la famille, n'a plus que trois filles et aucune d'entre elles ne peut hériter du domaine : l'entail stipule que seul un homme peut en être le successeur. Un lointain cousin se voit donc désigner héritier, ce qui ne fait pas plaisir à certains membres du clan Crawley, surtout qu'il ne s'agit qu'un avocat de la classe moyenne! 

Les décors sont enchanteurs, les costumes font rêvés... et que dire des acteurs! En tant que bonne vieille fan d'Harry Potter, j'étais plus qu'heureuse de retrouver Professeur McGonagall, la ravissante Maggie Smith, qui y joue une vieille grand-mère bitch, rien de moins! Elle est définitivement mon personnage favori!



Il est plus qu'intéressant de découvrir le fonctionnement des vieilles maisons anglaises à l'époque. Cette séparation entre les classes sociales est plutôt perturbante! L'intrigue principale laisse place à plusieurs petites histoires entre les bourgeois et les domestiques... Cette série regorge de secrets! 


Une série qui vaut VRAIMENT la peine d'être écoutée. 

Et ça tombe bien pour vous, Radio-Canada diffuse ce samedi, 20 heures, le premier épisode la série Downton Abbey...


dimanche 6 janvier 2013

Vingt-trois prostituées, bande dessinée de Chester Brown

Je sais que déjà juste le titre, vous êtes intrigués. Une BD de fesses? Yep!


Chester Brown est un bédéiste anglophone de Montréal qui donnait dans la fiction et l'historique auparavant (sa série sur Louis Riel par exemple) et qui fait maintenant plus de l'autobiographie.

Oui oui, autobiographie + prostituées... oui, oui. Vous avez compris le principe de la bédé. Après une fin de relation difficile avec sa dernière copine en 1996 et une longue période d'abstinence, Chester décide de recourir aux services de demoiselles du sexe. Il en rencontrera 23 dont il raconte l'histoire dans cette bande dessinée, (Paying for it en version originale). Vingt-trois prostituées, c'est donc le récit des relations sexuelles d'un homme, mais c'est aussi une description très clinique de l'univers des travailleuses du sexe.



Dessins simples, pas trop crus. Anecdotes cocasses et touchantes.
Sincèrement, une découverte très intéressante!


La Culturée est maintenant sur Facebook!

L'année 2013 marque une nouveauté pour le blogue La Culturée.

Vous pouvez maintenant rejoindre la page Facebook du blogue!

  • Vous y serez informer de la publication de nouveaux articles
  • Vous pourrez y lire de courtes critiques exclusives 
  • Vous pourrez échanger avec les autres lecteurs (et moi-même!) quant aux nouveautés culturelles
  • Vous apprendrez de petits potins sur la vie culturelle québécoise et internationale 
  • Et bien plus encore... 
Je vous y attends! Ü 









samedi 5 janvier 2013

Les Apparences - Gillian Flynn : quand l'habit ne fait pas le moine.

Durant la période des fêtes, mon esprit a trouvé refuge dans le roman policier de Gillian Flynn. Les Apparences (traduction de Gone Girl) est excusez-moi l'expression fucké en maudit.

Les apparence sont souvent trompeuses et c'est le cas de cette histoire. 



Nick et Amy Dunne formaient un jeune couple amoureux parfait, habitaient à New York et travaillaient tout deux dans le domaine de l'écriture. Malheureusement, la crise économique fut dûre et les deux perdirent leur boulots. La mère de Nick reçu un diagnostic d'Alzheimer ce qui décida son fils à retourner dans sa ville natale afin de prendre soin d'elle. Depuis le déménagement, les choses sont différentes entre Nick et Amy.
Les amoureux fêtent leur 5ième anniversaire de mariage aujourd'hui. Seul hic : Amy a disparu. Et dans le salon, il y a des signes de luttes. Une ottomane renversée, une table en verre fracassée... 

Je ne peux pas trop vous en dire puisque ce serait vous gâché plusieurs surprises. La première partie du livre vous paraîtra longue, mais... vous voudrez savoir la fin. 

La psychologie des personnages est tellement travaillée et complexe dans ce roman, s'en est troublant. Je vous le jure, vous n'en reviendrez pas. 

Allez, courez en librairie! 

Je tiens à remercier mon collègue Pierre qui m'a vanter ce roman des semaines durant. Ü




jeudi 3 janvier 2013

Une belle année qui commence : Django Unchained!

Pour célébrer le début de 2013, je me suis rendue au cinéma le 1er janvier (oui, oui! Et le 31, c'était pour voir The Hobbit!) afin de voir Django Unchained.



Le plus récent film de Quentin Tarantino dure 5 minutes de plus que The Hobbit (soit 2h45), est peut-être  parsemé de petites longueurs, mais WOW.  Django Unchained : ça c'est du bon Tarantino.

Un film tourné comme un bon vieux western spaghetti, de l'humour noir, des scènes sanglantes et une critique sociale sur l'esclavage en Amérique, un sujet très tabou surtout aux États-Unis.

Le Dr. Schultz, un chasseur de primes, achète l'esclave Django et lui demande de l'aider à trouver des criminels notoires contre sa liberté. Ils s'associeront par la suite pour former un duo de chasseurs hors de l'ordinaire et plutôt fructueux. Django part à la recherche de sa femme avec son mentor. Celle-ci est prise au piège et esclave dans une plantation de Monsieur Candy. (S'en suivront d'hilarants jeux mots comme Candy Land...!) 

Sincèrement là, c'était ma-la-de. Drôle, intelligent, sanglant, voir même dégueulasse sur les bords par moments (mais t'sais, faut s'y attendre, c'est du Tarantino!). 

Les acteurs sont aussi resplendissants dans leurs beaux petits costumes d'époque qu'avec leur interprétation.  Jamie Foxx m'a surpris et Leonardo DiCaprio ne fait que s'améliorer (et du coup me charmer!) en vieillissant. Ma palme va cependant à Christoph Waltz en tant que Dr. Schultz, une interprétation brillante.


Aussi, notez que la trame sonore est vraiment VRAIMENT bonne. À écouter sans hésiter!

Bref, du Tarantino, j'aime ça.

Ma note :   9/10






mercredi 2 janvier 2013

Une belle année qui commence : The Hobbit!

Une bonne et heureuse année qui s'annonce : on a survécu à la fin du monde ça ben l'air!

Pour célébrer la fin de 2012 (et en bonus m'évacher et me laisser divertir pendant 2h40), mon copain et moi sommes allés au cinéma voir The Hobbit : An Unexpected Journey.


Le "prequel" du Seigneur des anneaux, m'a laissé un peu perplexe je vous l'avoue. Certes, c'était divertissant, dépaysant et j'ai aimé retourner à la Terre du Milieu.

Gandalf propose une quête hors de l'ordinaire au jeune Bilbo Baggings. Accompagnés de 13 nains, ils partiront à l'aventure vers Lonely Mountain afin de reconquérir l'ancienne cité des nains qui est sous l'emprise du dragon Smaug depuis 60 ans.

Cependant, entre vous et moi, Peter Jackson tombe avec ce premier film d'une trilogie dans le très large public avec les dizaines de blagues lancées trop souvent ainsi qu'à cause des créatures parlantes. Oui, The Hobbit est à la base un livre pour enfants, mais est-il vraiment nécessaire cependant de dépeindre tous ces personnages de façon caricaturale et beaucoup trop joviale?

Dans Le Seigneur des Anneaux, par exemple, c'était toujours Legolas et Gimli qui se lançaient de petites jokes ici et là, allégeant les séquences trop dramatiques, équilibrant le film avec une juste dose d'humour. Avec The Hobbit, ça y va par là. N'allez pas penser que ce n'est pas drôle, au contraire, c'est très rigolo. Sauf qu'avec la précédente trilogie, ce n'était pas ce à quoi je m'attendais.

Les immenses montagnes enneigées, Rivendale et son architecture féérique ainsi que  la verte Terre du Milieu: les paysages et décors sont encore une fois à couper le souffle! Les costumes sont toujours aussi recherchés et détaillés (pensez aux 13 costumes de nains!).



Martin Freeman, qui incarne Bilbo, est très convaincant. Il apporte une petite touche de fantaisie, de bonne humeur et de naïveté qui sied parfaitement au célèbre personnage.  (Je vous avoue que tout le long du film, je ne pouvais oublier son rôle de John Watson dans Sherlock, mais bon, ça c'est parce que j'ai hâte que ça recommence!!)

Enfin bref, un bon divertissement, mais qui tourne plus souvent vers la comédie que l'aventure épique.

Ma note : Un bon 8/10.