samedi 28 juillet 2012

J'haïs les bébés - pas moi, François Barcelo, oui.

Vous aimez l'humour noir? Avec J'haïs les bébés de François Barcelo, publié chez Coups de Tête  en avril dernier, croyez-moi vous n'aurez jamais rit aussi foncé.


Vivianne est dans la cinquantaine et elle haït les bébés. Tellement qu'elle ment même à ses enfants (dont sa fille sur le point d'accoucher) sur ses vacances de Noël. Non, elle n'est pas vraiment dans le Sud, mais plutôt à Percé. Une nuit, un panier est déposé devant la porte de sa chambre de motel : un panier contenant un poupon de deux ou trois jours. Elle peut pas vraiment appeler la police parce qu'ils lui poseraient trop de questions... La solution? Se débarrasser du bébé.

Oui, oui, vous allez lire l'histoire d'une femme qui veut tuer un p'tit bébé naissant. Le pire là-dedans? Vous allez sourire, peut-être même rire. Ça se lit en moins de 2 heures et c'est du bonbon...

Oserez-vous? 


vendredi 20 juillet 2012

J'ai passé la nuit avec Batman

Après le dernier film de Marvel la semaine dernière, hier soir, c'était soir de grande première pour le nouveau  film de Dc Comics et la fin d'une grande trilogie noire : The Dark Knight Rises.




Christopher Nolan nous a montré il y a cela déjà 7 ans (avec Batman Begins en 2005), qu'un film de super-héros n'est pas obligé d'être une suite d'explosion, de blagues médiocres et de gros plans sur les totons des filles. On peut le dire franchement : il a révolutionné le genre.

La barre était très haute pour ce dernier chapitre de la série puisque The Dark Knight en 2008 était tout simplement parfait. (Une petite pensée pour le meilleur joker de l'histoire, Heath Ledger...) Bref, les attentes étaient énormes. Comme Nolan ne déçoit jamais, hier soir, nous avons été plus que servis.

Gotham City est au prise avec un nouveau vilain : Bane. Batman se voit obligé de revenir, après 8 ans d'absence, pour sauver sa ville natale même s'il en est considéré l'ennemi lui aussi.

Christian Bale excelle toujours dans le rôle du chevalier noir. Michael Caine qui interprète le fidèle Alfred, vous mouillera les yeux dans les scènes plus intimes. Tom Hardy épate dans le rôle de Bane par sa capacité à jouer (et me faire peur!) même si la moitié de son visage est cachée par un masque. Anne Hathaway se débrouille très bien dans son costume de Catwoman, elle est sensuelle à souhait! (Ou vraiment chix comme dirait l'homme). Joseph Gordon-Levitt en nouvelle recrue de la police se montre convaincant. Marion Cotillard est toujours sublime et se débrouille de mieux en mieux en anglais.

Comme vous pouvez le voir, il y a du personnage là-dedans. C'est ma principale critique, on ne voit pas assez Batman! Les autres personnages prennent souvent le dessus. La confusion règne un peu par moment tellement ça grouille de monde.

Cependant, la réalisation est impeccable. Sincèrement Christopher Nolan est un génie. Plusieurs séquences vous jetteront à terre par l'habileté de leur exécution. Aussi, mention spéciale à la musique de Hans Zimmer vous transporte littéralement dans ce monde sombre qu'à su transposer Nolan à l'écran. (J'ai vu le film en Avx et juste pour le son, ça valait la peine!)

Bref, comme le dit Gary Oldman en entrevue, il s'agit d'une conclusion épique.





lundi 9 juillet 2012

Pchou Pchou (bruits de toile d'araignée shootée)

L'homme voulait aller voir l'homme-araignée pour bien finir la semaine de vacances, ça fait qu'on est allé voir mon 6ième film Marvel en moins de 6 mois. Y'a de l'abus ici. 






The Amazing Spider-Man, réalisé par Marc Webb, met en vedette- non pas Tobey- mais Andrew Garfield, ze nouvel homme-araignée. Ben oui toi, ils ont repartis la franchise. Promettant d'être plus sombre, plus réaliste... Pari relevé à moitié.

Je ne sais pas si c'est parce que lorsque j'étais plus jeune, j'avais trippé sur le premier Spider-Man ou était-ce mon kick pour Tobey Maguire qui m'avait brouillé le jugement? Quoi qu'il en soit, je n'ai jamais revu le premier, mais j'avais beaucoup aimé en salle. Mais là, oui, c'était bon, mais je suis perplexe.

Recommencer la même histoire (avec oui, certes, des différences majeures) mais quand même. Bravo pour avoir cette fois respecté la façon dont Spider-Man shoote sa toile (bidules qu'il construit et non sous sa peau), t'sais tant qu'à refaire un film, aussi ben corriger les erreurs du premier, non?

Bref, c'était bon, mais j'avais l'impression d'écouter un remake. Emma Stone est ben sexé, comme toujours. (petite jalousie féminine ici) Pour le côté sombre qui était promis, ben, la maladresse de Peter Parker fait qu'il y a beaucoup de blagues assez molles qui brisent parfois l'ambiance. Cependant, mis à part quelques plans de gens paniqués et de gros zoom in sur l'émotion d'un personnage, je l'avoue, cette version est meilleure que la première trilogie.

C'est donc à suivre...








jeudi 5 juillet 2012

Cinéparc ou cinépoche.

J'ai été 2 fois dans ma vie au cinéparc. Les 2 fois, j'ai vu 4 films. 4 films plates. Je suis pas forte en maths, mais ça fait  une moyenne de platitude de 100%.

J'aime bien l'idée d'aller se garer dans un champ, écouter un film dans sa petite Toyota, avec le son qui sonne cacanne dans la radio et les gnochons qui klaxonnent pour que le film parte même s'il fait encore clair. C'est une belle activité kitsch qui promet tant de plaisirs (et non je ne parle pas de la séance de necking...)

Sauf que Prometheus de Ridley Scott est venu tout gâché mon expérience cinéparcographique. C'est long, c'est long, c'est mal joué, c'est long, c'est cliché, c'est long, j'ai hâte que ça finisse.

Le vaisseau Prometheus quitte la Terre pour se rendre à l'autre bout de l'univers afin de découvrir l'origine de la vie. Sauf qu'ils redéclenche une vieille guerre et doivent se battre pour sauver la race humaine.

C'est du Sci-Fi qui rencontre Paulo Coelho. Ça se veut philosophique, profond et contemplatif, sauf que c'est cheesy, semi-léger et endormant. Scott visait un succès phénoménal à la Alien, sauf que son succès ne se fera pas dans cette galaxie-ci.

Pourtant, ça aurait pu être bon. L'idée de départ, la science qui rencontre la religion. Car bien qu'étant une scientifique, Elizabeth Shaw a foi en Dieu. Cette confrontation aurait pu, avec l'aide des effets spéciaux, devenir réellement intéressante. On aurait eu droit à un film d'été beaucoup moins léger qu'à l'habituel... Mais, on a eu droit à l'habituel. Même Michael Fassbender sauve pas le film. Ça vous donne une idée.


J'ai espéré brièvement que Snow White and the Huntsman allait sauver un peu ma soirée, même si les chances étaient pas mal nulles. Je suis partie après 45 min... Ça vous donne une idée.

Cependant, bravo pour les costumes et les décors. Le miroir de la vilaine belle-mère (interprété assez moyennement par Charlize Theron) qui devient un réel personnage est un flash de génie. Sauf que le génie s'arrête là.

Et toutes les jokes qu'on lit sur internet comme quoi Kirsten Stewart à autant d'émotion qu'un 2X4 sont vraies.

Bref, une perte de temps.


mercredi 4 juillet 2012

Les Français selon Urbania

Parce qu'à chaque début de saison, je frétille d'impatience, ouvrant ma boîte aux lettres au 20 min, guettant le facteur d'un oeil vif espérant qu'il m'apporte mon précieux trésor saisonnier... Ça y est, le nouveau Urbania est sorti.

À chaque fois, c'est un plaisir de recevoir mon beau magazine. Ça commence toujours par une couverture originale et conceptuelle qui nous donne encore plus le goût de dévorer la revue d'un coup. On ouvre, et la table des matières nous laisse apercevoir tout les beaux bonbons littéraires qui s'offrent à nous. Et là, l'orgasme lettré commence.

Si vous n'avez jamais lu Urbania, sincèrement, GET A REVUE tout suite. Vous ne connaissez pas Urbania? Ben là, franchement, GET A LIFE point. C'est un indispensable à tout individu semi-jeune, semi-branché, semi-culturé. 


Le dernier spécial été porte sur les français, plus particulièrement les chiants Parisiens. N'ayant jamais posé les pieds dans les zEuropes, je me nourris de constants clichés qu'on me rapportent. C'est pourquoi découvrir Paris d'un angle inusité est fort agréable, même à distance. Un article fort intéressant vous attends sur les "Cataflics", des policiers qui arpentent les tunnels sous-terrains de la ville. Un métier assez spécial, pas du tout fait pour moi qui est claustrophobe. Un portrait d'un humoriste Marchand de Bonheur qui se faufile dans les wagons de métro pour faire sourire les gens en les forçant à se jaser et se sourire (et qui vous fera sourire vous aussi!) 25 raisons de se sentir inférieur à un Parisien ainsi que 25 raisons pourquoi on ne devrait pas se sentir inférieur à un Parisien...

You're gonna rire comme dirait l'autre. Abonnez-vous, vous ne le regretterez pas pentoute.


lundi 2 juillet 2012

Bas les pattes... POLISSE!

Je n'avais pas pu me rendre au cinéma pour voir ce film à mon grand désarroi. "VIVE LES DVD" ai-je envie de crier à chaque fois que ça m'arrive. Eh ben, il est sorti la semaine dernière donc : je l'ai mis dans mon lecteur dvd, j'ai vu, j'ai aimé Polisse de Maïwenn


Une photojournaliste doit faire un livre photo sur une unité spéciale de la police, la Brigade de la Protection des mineurs (BPM). On y verra le quotidien que vivent ses gens et en parallèle leurs vies à l'extérieur.

Récipiendaire d'un prix du jury à Cannes l'an dernier, Polisse frappe fort. Évidemment, ça nous fait penser à la série de Podz, 19-2, qui dépeint le quotidien de la police montréalaise. C'est pas évident être policier, protéger et servir la justice. 

C'est assez fascinant comme film. Inspiré de faits rapportés par la BPM, Maïwenn nous fait découvrir un emploi qui est loin d'être facile. Ces enquêteurs n'ont pas la vie facile. Pédophilie, inceste, viol, pauvreté, maltraitance, etc., tous des beaux sujets, non? Les voir au boulot, puis après à l'apéro, rend le film très humain. On découvre des personnages profondément troublés et marqués par leurs expériences. Parce que malheureusement on ne peut pas toujours régler, l'impuissance les ronge. 

Le film, en plus d'être bien visuellement, nous gagne avec le jeu phénoménal des acteurs. Autant les enfants, que les adultes. Cette scène où une mère laisse son enfant à la BPM n'ayant plus d'argent et vivant dans la rue, vous arrachera les larmes et vous serrera le coeur. Cette engueulade entre deux collègues vous montera à quelle point la pression est forte dans ce métier. Et la fin, vous ne la verrez pas vraiment venir. Sauf que, ça clique parfaitement. Y'a des horreurs dans la vie, ça fait partie de notre société.

Seul hic, le personnage de la photojournaliste, interprété par Maïwenn elle-même, est fade et inutile. On perd beaucoup de temps avec elle, alors qu'il y avait tant à voir dans certains entretiens entre policiers et criminels.

C'est lourd, mais c'est à voir.